EDIT 01/2021: La formation d’Enzo et Saad Ben a l’air de ne plus “vivre”. Saad Ben et Enzo Honoré se sont brouillés et ont décidé de continuer chacun leur route.
Après quelques recherches, je vous conseille d’aller voir ici si le dropshipping vous intéresse.
Mon analyse de ce type de business ci-dessous reste cependant valable.
Qu’est-ce que le dropshipping?
Table des matières
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler quelques notions de base. Le dropshipping est un business modèle qui a fait son apparition il y a une dizaine d’années et qui a été grandement facilité par l’avènement d’internet et de la mondialisation.
Le principe est simple: le dropshipper (l’ecommerçant/ le vendeur) fait la promotion de produits physiques mais sans avoir la gestion des stocks dans des entrepôts. Quand une commande lui est passée via son site marchand, il s’adresse alors à son fournisseur qui expédie directement le produit commandé au client final. L’intérêt est donc d’éviter d’avoir des coûts d’entrepôt, de logistique … On comprend dès lors que les marges des vendeurs peuvent être très importantes, tout en réduisant les coûts de marketing des fournisseurs.
Les dropshippers actuels travaillent principalement avec la Chine où les prix sont très bas. Ils trouvent ainsi leur bonheur sur Aliexpress, Alibaba, BaoBao… et revendent le produit X fois plus cher grâce à des boutiques en lignes dont la promotion est assurée principalement par des publicités sponsorisées, généralement sur Facebook ou Instagram.
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Le dropshipping est-il accessible à tout le monde?
Les gourous du web vous diront que oui. Néanmoins, après avoir investigué sérieusement sur la question, je ne pense pas.
Les compétences à acquérir sont nombreuses pour réussir à vendre
- Définition d’une niche: il s’agit de définir quel secteur de produits va être porteur: jardinage, les animaux de compagnies, les bijoux, les montres… Bref, de trouver un commerce qui marche.
- Découverte du bon produit (le “winner”, soit un produit très rentable): les dropshippers testent plusieurs dizaines de produits avant de trouver celui qui va leur rapporter gros. Par tester, il faut comprendre investir (massivement) dans des publicités Facebook et voir ce qui se vend . Cela suppose donc avoir fait une petite étude de marché, identifier un produit potentiellement rentable (selon son prix d’achat et les coûts additionnels), trouver un fournisseur fiable…
- Création de votre propre boutique en ligne: la plupart des sites marchands sont créés sur Shopify (ou Prestahop), ce qui reste techniquement plus accessible que la création d’un site e-commerce sur WordPress boosté par l’extension Woocommerce. Shopify propose des solutions d’e-commerce clef en main personnalisables. Pour créer une boutique en ligne, il ne faut cependant pas négliger le temps de paramétrage qui est assez long, surtout pour une première boutique. Egalement, vous devrez unstaller un certain nombre de plugins pour gérer la facturation, les numéros de suivi des colis, la gestion des stocks…A titre personnel, je ne trouve pas que l’interface soit complètement “user friendly”. Par exemple, pour paramétrer les messages de réponses automatiques, il faut rentrer un peu de code. Egalement, il convient d’adjoindre des plugins à la boutique Shopify afin de faciliter la facturation, le traitement des commandes, générer des bons de livraisons, le paiement … Bref, il faut avoir du temps pour démêler le tout, sans oublier de maîtriser quelques notions de webmarketing pour améliorer le nombre de ventes (présentation de l’eshop, couleur des boutons “call for action”, insertion des bons mots-clefs…). La rédaction des fiches produits demande également un certain savoir-faire.
- Création d’un compte Stripe et Paypal business: pas compliqué mais nécessaire si vous voulez pouvoir être payé en ligne. La proposition d’un moyen de paiement sécurisé est décisif pour un acheteur.
- Maîtriser la publicité Facebook: l’e-commerçant ne mise dans un premier temps pas sur le référencement naturel (SEO): il veut des résultats rapides pour tester le succès des produits. Pas le temps d’attendre le succès naturel sur les moteurs de recherche. Il s’agit donc de savoir créer une vidéo publicitaire grâce aux informations/ images que le fournisseur chinois voudra bien vous donner. Vous pouvez aussi commander le produit ou faire faire la vidéo par un professionnel. Après avoir maîtrisé le montage vidéo et les techniques de marketing pour donner envie aux internautes de la regarder, il faudra la promouvoir. Il faudra donc créer un compte Facebook Business Manager et paramétrer votre publicité en fonction de l’algorithme qui change régulièrement. L’analyse d’une campagne Facebook relève véritablement d’une science aux paramètres multiples et évolutifs.
- Gérer le Service Après-Vente: les clients ne comprendront pas que vous n’ayez pas les même délais de livraison qu’Amazon et commenceront à s’impatienter quand, au bout d’une semaine, ils n’auront toujours rien reçu. Et oui, la Chine c’est loin et les numéros de suivis des colis pas toujours efficaces! Un bon fournisseur n’est pas toujours facile à trouver et la qualité des marchandises pas toujours au rendez-vous. C’est à vous que vos clients feront part de leur mécontentement. Certains pratiquants du dropshipping n’hésitent d’ailleurs pas à déléguer ce service à des prestataires dès qu’ils en ont les moyens.
- Fixation correcte de vos prix afin qu’il vous reste quelque chose une fois tous les frais retirés. Cela suppose maîtriser tout un nouveau vocabulaire: CP, taux de conversion, rentabilité… et également négocier des prix de gros avec des fournisseurs étrangers.
- Maîtrise de l’anglais pour échanger avec les grossistes chinois de la marketplace retenue. Au moins un minimum.
- …
Comme vous pouvez le constater, les compétences à acquérir sont nombreuses pour se lancer en dropshipping et ne sont pas à la portée de tout le monde.
Combien cela coûte-t-il pour se lancer en dropshipping?
De ce que j’ai lu et expérimenté, il faut avoir un capital de minimum 500€. En effet, les éléments énoncés précédemment ont des coûts associés:
- Abonnement Shopify: le premier abonnement est à 29€/ mois. (Je n’ai pas essayé Prestashop). La formule devra être révisée si votre business se développe bien.
- Achat d’un nom de domaine: ce n’est pas le coût majeur mais il faut compter de 7 à 20€/an.
- (Hébergement web: une centaine d’euros par an. Nécessaire uniquement si vous ne choisissez pas une formule d’ecommerce clef en main)
- Logiciel de montage vidéo: éventuellement. Il y a moyen de commencer avec un software gratuit.
- Achat de quelques produits pour tester la qualité des produits ou avoir de quoi faire les spots publicitaires.
- Publicité Facebook: c’est là où ça commence à déraper. Il ne s’agit pas de miser 10 à 15€/jours. Votre publicité ne sera en effet pas visible par grand monde avec un petit budget. Les montants habituels commencent à 20€/j jusqu’à 100/150€/j lorsque votre produit fonctionne bien.
Si vous faites les choses correctement (comprendre légalement), les frais inhérents au démarrage de votre activité seront également à considérer même si des statuts de micro-entrepreneur ou indépendant complémentaire sont possibles selon les pays avec des frais raisonnables.
Au vue des compétences à acquérir, vous avez aisément compris que l’aspirant au dropshipping a tout intérêt à se lancer dans une formation afin d’accélérer le processus. Il faut compter au minimum 500 € pour ce type de formation.
Donc, pour démarrer en dropshipping, vous devez disposer d’un capital total de plus ou moins 1000€. C’est ce qu’on appelle une barrière à l’entrée: tout le monde n’a pas les moyens pour se lancer dans ce type de commerce. Cependant les gains possibles sont à la hauteur de cet investissement mais le chemin pour gagner de l’argent est long.
Quels gains peut-on espérer avec le dropshipping?
Ils seront forcément dépendant de votre capacité à trouver un produit rentable. Quand on se renseigne sérieusement, c’est-à-dire pas en se contentant de consulter YouTube ou les posts Instagram, on se rend compte que certains dropshippers brassent des centaines de milliers voire des millions d’euros. En effet, les marges peuvent être colossales! Mes sources se basent principalement sur le groupe privé de la formation que j’ai suivie. On n’est donc pas dans le “m’as-tu vu” des réseaux sociaux mais bien dans un cercle fermé où les uns et les autres échangent pour s’aider mutuellement et parlent donc à livres ouverts. Les chiffres annoncés font véritablement tourner la tête.
Quelle formation en dropshipping sur le web francophone?
Quand j’ai recherché des formations sur le sujet, j’ai rapidement retenu un webentrepreneur que je suivais depuis un moment sur les réseaux sociaux et le web: Enzo Honoré. En effet, quand vous envisagez d’investir 500€ dans une formation, autant que ça soit dans quelqu’un qui n’est pas apparu du jour au lendemain sur internet et dans lequel vous avez confiance.
Enzo Honoré a créé avec son coéquipier et ami Saad Ben, le Sharkclub. Ce qui a retenu mon attention, c’est:
- Le contenu de la formation qui s’adresse autant aux débutants qu’aux expérimentés
- Le groupe privé Facebook où la communauté est très active et répond quasi en instantanée aux questions
- Les Lives: 2 lives sont proposés par semaine. Il est proposé d’en suivre qu’un seul des deux selon votre niveau mais les 2 sont accessibles à la rediffusion.
- La preuve de l’expérience des formateurs: tant Enzo Honoré que Saad Ben, ont généré beaucoup (beaucoup) d’argent par ce business. Saad Ben indique généré plus de 350 000€/mois grâce au dropshipping.
- L’esprit entrepreneurial d’Enzo Honoré et sa transmission à sa communauté.
Présentation de la formation SharkClub
Avant de commencer la formation, je n’avais aucune connaissance sur le sujet. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la plateforme d’apprentissage est remplie de vidéos qui balayent de nombreux sujets:
- La formation de base “l’Aquarium”: monter sa boutique, où trouver des produits, comment calculer son prix de revente, comment faire de la publicité facebook, comment monter une vidéo, comment créer sa boutique Shopify et tous les paramètres qui vont avec …Soit un programme sur 10 semaines avec plus de 100 heures de vidéos. Une véritable pépite et mine d’informations
Mais aussi:
- Les lives passés
- Les vidéos tips sur un sujet précis
- Des recommandations de produits et de niches pour commencer
- Un support technique au besoin
- Une mise à jour constante des techniques à connaître
- Des plans d’action
Le programme de la formation
- SEMAINE 0 : FONDATIONS & MINDSET E-COMMERCE -LES SECRETS QUI VONT CHANGER VOTRE VIE A TOUT JAMAIS
- SEMAINE 1 : CRÉEZ UNE BOUTIQUE E-COMMERCE ET TRANSFORMEZ-LA EN VÉRITABLE “MACHINE A CASH”
- SEMAINE 2 : SOURCING – LES TECHNIQUES JAMAIS VU POUR DÉNICHER DES PRODUITS WINNERS A 100.000 € EN MASSE
- SEMAINE 3 : OFFRE MARKETING – COMMENT TRANSFORMER DE SIMPLES VISITEURS EN ACHETEURS COMPULSIFS ET DÉGÉNÉRÉS
- SEMAINE 4 : IMAGES & VIDÉOS – LES SECRETS POUR CRÉER DES VIDÉOS VIRALES A PLUSIEURS MILLIONS DE VUES
- SEMAINE 5 : FB™ ADS – LE GUIDE DE A à Z POUR MAÎTRISER LA PUBLICITÉ FB™ ET RÉALISER DES VENTES EN CONTINU
- SEMAINE 6 : LES SECRETS INEXPLOITÉS POUR DÉCUPLER VOS BÉNÉFICIES ET BATTRE LA CONCURRENCE
- SEMAINE 7 : LES NOUVELLES SOURCES DE TRAFFIC INCONNUS DE TOUS QUI CARTONNENT EN 2020
- SEMAINE 8 : LE SERVICE APRES-VENTE – MAÎTRISER TOTALEMENT LE CŒUR DE VOTRE BUSINESS
- SEMAINE 9 : STATUT JURIDIQUE – CRÉER UN VÉRITABLE BUSINESS
Bref, pour le prix, ce n’est vraiment pas volé. Je vous invite à regarder les vidéos de leur formation gratuite en e-commerce pour vous faire votre propre idée.
Ça fait maintenant plus de 8 mois que j’ai acheté la formation et j’ai pu constater par moi-même que la communauté était vraiment active, que les mises à jour de la formation sont vraiment faites et que les 2 formateurs sont très investis dans leur formation. A recommander les yeux fermés si c’est ce que vous recherchez. Si je dois racheter une formation d’Enzo Honoré: je le referai les yeux fermés.
Mon avis sur le dropshipping
Sans rapport avec la formation que j’ai suivie, je n’ai personnellement pas persévéré dans ce type de business. Je n’ai en effet pas réussi à passer le cap de lancer ma première publicité F. Non pas que je n’ai pas réussi à paramétrer la boutique ou à choisir des produits ou encore à faire les vidéos promotionnelles: là encore, la formation vous prend par la main et vous explique tout, mais c’est l’aspect légal qui m’a posé problème et sur lequel je n’ai pas réussi à trouver des informations suffisamment fiables pour me lancer, malgré le fait d’avoir contacté un comptable fiscaliste.
En effet, il existe un flou juridique sur lequel les dropshippers jouent: lorsque vous importez un produit hors union européenne, vous ne payez pas les frais de douane si c’est en-dessous d’un certain montant. Or dans ce business model, le client final paie le dropshipper qui commande au commerçant chinois et c’est ce dernier qui expédie l’article. En réalité, le dropshipper achète plusieurs fois le même produit mais qui est expédié à l’unité. Il ne paie néanmoins jamais de frais de douanes. Je n’ai pas réussi à vérifier que cette façon de faire était parfaitement légale. Mon envie d’entreprendre s’est donc arrêté à ce palier, qui pour moi est indispensable.
Egalement, il ne faut pas négliger le temps lié au SAV. En effet, en cas de produit pas conforme, abîmé, pas à la bonne taille…votre client se tourne vers vous. Il faut donc passer du temps à répondre à chacun ou engager des prestataires pour le faire.
Enfin, j’ai également cherché à trouver des produits conformes aux normes européennes. Je ne veux pas être responsable d’accidents domestiques ou autres. J’ai donc éliminé rapidement les produits électroniques et tout ce qui est cosmétique. Il ne reste pas beaucoup de types de produits où il n’y a pas de danger pour le consommateur. D’autant plus, si vous éliminez les prêt-à-porter pour ne pas avoir à gérer les retours liés aux problèmes de taille. Vendre n’importe quoi: très peu pour moi.
Conclusion
Certains verront peut-être dans mon expérience un manque de courage ou d’entreprendre…chacun son point de vue. En tout cas, je ne regrette pas l’expérience même si elle m’a coûté quelques centaines d’euros. La formation que j’ai suivie me servira au moins pour la partie Facebook Ads qui est vraiment très complète. Depuis j’ai décidé de me lancer en affiliation, un autre type de business en ligne.
Si vous pensez vous dirigez vers l’ecommerce, je ne peux que vous encourager à vous former et à le faire avec des personnes ayant réussi et ayant un bon état d’esprit. Pour ma part, j’ai négligé le temps nécessaire pour ce type de business en ligne.
N’hésitez donc pas à suivre gratuitement les 4 vidéos d’Enzo et Saad qui vous expliquent les premières notions en e-commerce à connaître.
Et vous, un avis sur le dropshipping?
EDIT: La formation d’Enzo et Saad Ben a l’air de ne plus “vivre”. Saad Ben et Enzo Honoré se sont brouillés et ont décidé de continuer chacun leur route.
Après quelques recherches, je vous conseille d’aller voir ici si le dropshipping vous intéresse.
Bonjour, j’ai essayé de laisser mon adresse mail dans le champ ci-dessus mais cela répond par un message unique : “unauthorised”.
Votre bouton ne fonctionne pas 😉
N’hésitez pas à prendre mon adresse afin de me faire profiter de votre offre sur l’affiliation
Bonjour Marc,
Merci de me l’avoir signalé. L’atelier offert est disponible ici. L’atelier vient d’être refait: c’est pas loin de 45 min offertes sur cette thématique. Bonne journée. Charlie.
Bonjour,
Juste pour rectifier que le dropshipping existe depuis plus de 30 ans, bien avant qu’on se serve d’internet comme un outil basique … Avant ça se pratiquait par correspondance, tout simplement
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Je ne vois pas très bien comment par courrier postal cela pouvait fonctionner mais si vous le dites, je vous fais confiance!
Il est cependant indéniable que la mondialisation, et pour laquelle internet contribue fortement, permet ce type de business. Discuter avec quelqu’un en Chine peut aujourd’hui se faire en instantané.
C’était simple par correspondance .. On mettait des annonces sur les journaux gratuits et les gens commandaient.. Une fois qu’on recevait le chèque et le bon de commande, on commandait à notre tour à notre fournisseur.. Ça se passait dans les années 90..